Atteindre le psy pour mieux évoluer vers une connaissance de soi, tel est le but qui permet de s'accomplir sereinement vers une finalité personnelle épanouissante et harmonieuse.

La relation homme femme nous permet la plupart du temps cette évolution et, si la notion de couple existe dans le genre humain, au delà de la procréation c'est qu'il y a un enjeu dans l'évolution de l'âme et de l'espèce humaine.
Élever l'âme au travers du psy. est pour moi un chemin vers l'affirmation de soi.

On peut bien sûr évoluer seul mais pour moi la complémentarité entre les hommes et les femmes peut nous pousser l'un l'autre vers une élévation personnelle plus importante.

La notion de relation prend sa place ici et même si certaines personnes évoluent seules par le biais de la lecture, de la prière, les médias et tous systèmes de communication nous environnant, je pense que la voie d'harmonie dans un couple est intéressante lorsque le besoin d'évolution personnelle se fait sentir.

L' Abbé Pierre nous a démontré par son beau chemin spirituel une des voies de l'épanouissement et de l'évolution possible mais son cas fait parti de quelques rares personnes qui, par leurs niveaux de foi, sont directement en lien avec Dieu.

Pour nous, ce sera peut être dans une autre vie....

Pour la plupart d'entre nous la sexualité dans un couple nous permet cette évolution de l'esprit, de l'âme.
Certains évoluent sans sexe dans leur couple mais pour moi, ils évoluent intellectuellement et/ou spirituellement sans amener l'autre vers sa plénitude.
Une entente peut être parfaite dans ce genre de couple. 

Je reviens à l'intérêt du psychique dans l'évolution de l'être en y ajoutant la notion de couple dans tous ses rapports.
Pour la plupart d'entre nous la sexualité dans un couple nous permet cette évolution de l'esprit, de l'âme dans la mesure où les êtres complémentaires sont dans la même recherche (Voir différents articles sur le Net.concernant la sexualité et spiritualité).

Etre bien dans son psychique ne nous amène t-'il pas à être attiré par l'autre ?
Les plaisirs physiques ne nous amènent t-il pas à être mieux dans notre psychique ?
Pourquoi la sexualité existe chez l'être humain sans intention de procréation ?

L'évolution passe par le plaisir sexuel parce que la jouissance et l'orgasme sont des phénomènes très puissants qui font décoller temporairement notre âme et nous enivre de plaisirs psychiques via le physique.

Cette inondation de plaisirs nous renvoie à l'être aimé et à un psychique pus fort d'où en découle cette harmonie qui devrait naitre dans un couple.
Un psychique plus fort, rechargé, plein d'énergie nous permet d'aller chercher plus loin les attentes de l'autre.

Pourquoi la routine dans un couple ?

Parce que le plaisir physique n'atteint pas le psychique. Il reste pur plaisir donc non évolutif.

On se retrouve en manque d'évolution et on recherche cette montée au travers d'autres personnes.

Parce que l'évolution n'est plus possible (manque d'ouverture de la personne en face ou de soi même et/ou ne pas faire monter le plaisir physique jusqu'au psy).

On peut essayer de "faire sauter des barrières" mais quand on a en face une muraille (personne qui ne veut pas évoluer ou cherche à évoluer différemment c'est impossible).

On recherche toujours inconsciemment cette évolution et lorsque on ne trouve pas ou plus,  au travers de sa ou son partenaire, on convoite une autre personne (cas des adultères ou du fonctionnement des libertins qui prétendent ne rechercher que du physique).

Je ne jette la pierre à personne et je reconnais que dans une vie on ne peut pas rencontrer la bonne personne d'emblée donc on quête au travers des autres avec cette soif d'évolution inconsciente et non de plaisir primaire au premier abord.

Des bases communes et complémentaires dans les attentes sont nécessaires pour moi à cette évolution recherchée dans le couple.
Peu importe si cette relation est "classique", libertine ou dans un cadre BDSM.

Ayant connu les deux premiers types de relation, je ne m'intéresse qu'à celle concernant le BDSM.

Dans ce type de relation, il y a un dominé et un dominant complémentaires par définition.

Je passe les bases de respect et autres valeurs humaines nécessaires pour envisager ce type de relation.

Le dominé comme le dominant possède, si sa santé et sa génétique lui  accorde, cinq sens.
Dans l'acte sexuel et la recherche de connaissance et d'évolution de l'autre, nous devons faire intervenir tous les sens consciemment pour sublimer ce moment et percevoir les attentes et ressentis de son ou sa partenaire.
Je dirai même qu'il doit y avoir la parole en plus puisque un de nos sens nous permet d'entendre.

La plupart du temps ces cinq sens ne sont pas tous exploités consciemment et certains même complétement ignorés d'où une méconnaissance de son ou sa partenaire dans son intégralité émotionnelle.

Regarder (plus que voir), écouter (plus qu'entendre), sentir les odeurs dégagées par le corps, goûter chaque partie , toucher pour révéler les zones érogènes les plus réceptives et en découvrir d'autres.
Tel devrait être l'échange intime entre deux personnes.

Le BDSM dans tout cela ?  Ou est le lien avec mes propos ?

Dans la relation BDSM, uniquement D/S pour certains, cette approche doit être une base puisque dans cette relation complémentaire, il ne s'agit pas uniquement de prendre du plaisir mais de se faire évoluer au travers de l'autre sachant pertinemment que cette recherche qui parait égocentrique amène l'autre à ses fins (donc pas égoïste) et à son apogée. 

Une soumise qui aime "basculer" grâce au  coups de cravache ou fouet de son maitre se mettra dans des conditions optimales quant à l'atteinte de son orgasme.
De son côté, le Maitre aimant sentir sa soumise "décoller" se fera un plaisir de lui administrer les flagellations requises.

Nous sommes là dans la complémentarité des attentes et ceci est un exemple de pratiques où chaque partenaire découvre, repousse et explore les limites de l'autre (y compris celle du Maitre).

Tout cela n'est jamais parfait au départ et c'est cet esprit de complémentarité et de don de soi qui mène à l'évolution.

Dans l'acte sexuel, c'est idem et les exemples sont à découvrir et à vivre quand les pratiques sont communément recherchées ou enfouies consciemment ou inconsciemment....! 
Sans occulter que, dans une "vraie relation D/S", l'acte sexuel prend toute sa dimension au travers du BDSM.  


Une relation BDSM c'est aussi un acte sexuel pas comme les autres !!

Steeve.

Le monde BDSM..... Un jeu ? Un art de vivre ?

L'aspect insolite du monde BDSM suscite selon les tendances une envie de découverte, une envie d'interdit, une envie de jeu, une envie de vivre.
Pour moi, il n'y a jamais eu de confusion dans mon esprit ni même la moindre idée de jeu !

La beauté de la relation "Domination/Soumission" réside pour moi dans l'art de vivre sans autre alternative.
L'idée de jeu abaisse bien bas le mérite des vraies soumises ayant acquis des valeurs et vient effilocher ce que représente la toile tissée entre Maitre et soumise dans une vraie relation BDSM.
Comment peut on parler de jeu BDSM....!!

"Le jeu BDSM" est souvent usité dans le milieu libertin par variantes et pour sortir de la routine aussi....... sans connaissance ni vraie envie de côtoyer le monde BDSM qui finalement peut faire peur.
On joue car jouer n'est pas un engagement, c'est juste une partie !
Ces personnes effleurent les pratiques pensant vivre un moment BDSM pour certaines.
Alors, respect aux joueurs mais je ne souhaite pas être invité dans la cour de récréation !

Le mot "Jeu" est pour moi à bannir dans le vocabulaire BDSM et c'est déjà un indice majeur lors d'un dialogue avec une personne voulant  aborder une "vraie relation D/S".

Je peux comprendre le manque de connaissance de certaines libertines qui pensent connaitre ce milieu mais sachez que le milieu libertin est loin du monde BDSM.
Je précise que certaines pratiques sexuelles peuvent être pratiquées aussi bien dans le jeu libertin que dans le milieu BDSM mais la finalité, l'intérêt n'est pas le même.
L'absence de jeu, selon mon concept, n'empêche en rien l'ouverture à des pratiques sexuelles sans tabous et poussées mais sont plus axées dans la recherche d'une évolution réciproque.
Cette notion d'évolution de l'un à l'autre dans la relation D/S peut faire "sauter" des barrières bien plus que le jeu qui est aussi soumis à des règles plus étroites à mon avis.

Après cette parenthèse nécessaire pour clarifier les idées reçues, le vécu, et éviter l'amalgame entre le monde BDSM et le milieu libertin, mon concept est le suivant :

Première règle : 

La première règle avant d’aborder l’éventualité d'une relation D/S est de bannir le jeu.
On joue et on reste libertin ou on adhère aux principes et règles BDSM.
Les deux choix sont respectables mais il faut choisir entre le jeu et un art de vivre pour pouvoir s'accomplir dans le vrai.

Deuxième règle :

La domination/Soumission n'est pas que sexuelle (contrairement au jeu libertin).

L'art de vivre d'une relation D/S implique forcement une amplitude quotidienne, sinon ce ne serait que du jeu !!
Un contrat stipule des moments réservés aux tâches familiales, professionnelles et hormis ces deux critères, la relation se vit pendant le  reste du temps (jour et nuit).
Le Maitre doit toujours être en lien avec sa soumise (sauf obligations familiales et professionnelles aussi) et sa soumise se doit d'être à la disposition de son Maître pour tout son temps libre.
Le sexe n'est donc qu'une facette de la relation D/S dans un art de vivre.

Le fondement d'une vie de couple, BDSM ou pas, n'est-il pas l'évolution de l'autre ?
Les deux paramètres, cérébraux et sexuels font parti de ce fondement  à mon sens et le jeu ne vient que camoufler la réalité d'une divergence d'esprit entre les partenaires.
Sexe et cérébralité devraient pour moi fusionner dans une recherche d'évolution et le sexe ne devrait pas être un jeu pour voiler la réalité d'une absence de symbiose mais plutôt pour assouvir les besoins de l'autre.
Pourquoi cette connotation de jeu dans certain milieu où dans le fonctionnent de certains couples ?
Tout simplement par irresponsabilité vis à vis d'une éventuelle suite défavorable ou de mésentente sur les objectifs.  Le jeu n'est qu'un jeu, sexuel ou pas.
Dans le jeu, rien n'est sérieux et s'il y a dérapage l'intégralité du couple n'est pas forcement remis en question puisque c'est un jeu.

Dans le milieu BDSM, l'art de vivre met aussi en jeu l'intégralité de la relation.

Nous vivons dans un monde ou l'engagement fait peur, le risque fait peur et dans lequel le jeu (associé cérébralement au gain) sexuel séduit également par la légèreté de l'engagement.
Le jeu a pris naturellement toute sa place dans le sexe puisque les médias le proposent via les sites de rencontres où le divertissement sexuel attire pour compenser la vie morose des individus ne voulant surtout pas faire écrouler la pyramide du couple fragilisé déjà par une vie sociale souvent fragile, précaire et dans certains cas où l'intérêt social du couple prime.
S'évader un peu dans le sexe sans rien détruire, pourquoi pas....selon ce concept.
Démarche peu courageuse à mon sens mais qui trouve son intérêt dans notre vie actuelle. .

Cette démarche nous fait perdre tout notion de réalisme des buts et fondements des couples tant dans la façon de vivre que dans les objectifs et la finalité.
Je bannis donc le jeu sexuel tel que je le décris.

Dans le milieu BDSM, la notion de couple dans toutes ses facettes (vie sociale, aspect cérébral, vie sexuelle) ne reprend pas les mêmes objectifs égocentriques et valeurs fondamentales à un vrai épanouissement ensemble.
Tout est sérieux et pondéré, rien n'est jeu et intérêt personnel.

Peut être qu'un jour, l'être adulte grandira et trouvera une façon non ludique d'affronter les vraies raisons de notre existence terrestre.

Steeve.

Quelques photos de fist vaginal pour susciter l'envie.....